Mode de vie

L'autre soir, nous avions commandé des plats à emporter dans un restaurant réputé de Santa Fe. En chemin, je me suis soudain rendue compte qu'ici, quand on sort de chez soi, on sait toujours où on va.

Je m'explique. Comme la ville est très étendue et que tout est dispersé, quand on a un achat à faire, on prend la voiture, on se gare devant le magasin, on achète ou pas et on reprend sa voiture. On ne flâne jamais !

Là, il faisait nuit, on allait chercher notre dîner et tout était éteint (j'ai déjà dit que les villes sont plus sombres qu'en France). Les seules lumières étaient les restau et les stations service ! On est passés devant un café, un petit bâtiment tout seul au milieu de je ne sais pas quoi, avec des voitures agglutinées autour... Je me suis dit que les clients ne viennent pas là par hazard, ils ne se disent pas en passant devant "Tiens, pourquoi pas, ça a l'air sympa!", c'est impossible !

Le centre ville est dédié aux touristes, les locaux en ont assez du folklore cow-boy et des galeries d'art (si vous avez lu l'article du Télégramme, vous savez). Du coup, je comprends le succès des centre commerciaux de périphérie : c'est le seul endroit où on peut flâner !

Ici, DeVargas center.